Friday, January 7, 2011

Reflections on Paris

I spent the spring semester of my junior year living in Paris.  It was the hardest 4 months of my life.  It was winter; the sky was gray, the buildings were gray, the streets were gray.  My university had a program there-- we lived in a youth hostel together in rooms for 2 people.  Hoping to be paired with a French girl, I chose not to pick a roommate from the group.  As a result, my room was on the 5th floor while the rest of my group was on the 2nd floor.  There was no elevator (only steps) and no telephones between the rooms.  Because of this, I was often out of the loop.  I felt isolated and lonely and so far from home.  However, during Spring Break, a friend who was studying in London came to visit.  I found Paris to be a delightful place to be that week since I had someone I cared about to share it with.  I dreamed of coming back one day with my future husband and children and discovering France and the rest of Europe together.
I'm hoping that this time abroad will be different.  I'll have my family to share it with, and the world is so much smaller than it was 20 years ago.  With Facebook, email, skype, and the ability to phone the states with no long distance charges, it should be pretty easy to stay connected with friends and family.  I'm hoping to truly "profiter" this time, a French word that means to experience and enjoy completely every facet of our life in Guam.

Pendant ma troisieme année à l'université, j'ai voyagé en France pour y passer le semestre.  Ces 4 mois a Paris etaient les plus durs moments de ma vie.  C'etait l'hiver; tout etait gris--les rues, les batiments, meme le ciel.  Mon universite y avait etablit un programme d'etudes; les etudiants habitaient dans une auberge de jeunesse dans des chambres pour deux personnes.  En esperant d'avoir une camarade de chambre francaise, je n'avais pas choisit une camarade de chambre de notre groupe.  Le resultat de cette decision etait que je me trouvais dans une chambre au quatrieme etage pendant que le reste du groupe s'installait au premier etage.  Puisqu'il n'y avait pas d'ascenseur (seulement l'escalier) et il n'y avait pas de telephones entre les chambres, je me sentais tres isolee, tres solitaire.  J'etais tres loin de ma famille, tres loin de mes amis.  Mais, pendant les vacances de printemps, un ami qui etudiait a Londres est venu me rendre visite.  Pendant ce temps-la, j'ai trouve Paris une ville fantastique et pleine de charme.  C'etait parce que j'avais un ami avec qui je pourrais apprecier les sites et les restaurants, un ami avec qui je pourrais partager l'experience.  Je revais de rentrer en france un jour avec mon mari et mes enfants pour decouvrir ensemble la france et l'europe.
J'espere que cette experience a l'etranger sera tout a fait different que la premiere fois.  J'aurai ma famille avec qui je pourrai partager l'experience, et le monde est beaucoup plus petit qu'avant.  Maintenant, on a Facebook, e-mail, et Skype, et on peut telephoner de Guam aux Etats-Unis sans tarifs.  Aujourd'hui, c'est beaucoup plus facile a se mettre en contacte avec la famille et les amis.  J'espere vraiment profiter cette fois-ci, d'apprecier toutes les facettes de la vie en Guam.

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